mercredi 22 janvier 2014

22/01 CRITIQUES DE LORETTE SAUVET


Char… the No-Man’s Island

SOURAV SARANGI

Ouaao ! C’était magnifique ! Voilà l’état d’esprit dans lequel je me trouvais en terminant la séance de projection de ce documentaire. Les images sont impressionnantes, magnifiques, voir peut-être un peu surnaturelles. On se sent transporté.
Cependant, on y repensant, je me rends compte que je n’ai pas vraiment saisi le message que voulait faire passer ce film. Beaucoup de thématiques sont abordées. On voit le petit garçon dans son commerce de riz, on voit la grande pauvreté de sa famille. Il se retrouve obligé de quitter l’école, perte de temps pour trouver l’argent nécessaire à payer le mariage de sa sœur.
Parallèlement, on suit la dégradation de l’île par le fleuve et son courant, sans vraiment établir de lien avec la famille, les conséquences que cela pourrait avoir. J’ai peut-être passé à côté de certains détails pour avoir pu profiter pleinement du documentaire, je l’ai trouvé un peu long à certains moment, mais mon impression générale reste très positive. 
Malgré la présence parfois trop imposante de la caméra, les scènes des soirées dans la famille, les discussions des personnages m’ont particulièrement touchée.

Lorette Sauvet, Collège Madame de Staël




Atalaku

DIEUDO HAMADI

Une caméra, seule au milieu d’un Congo en quête d’une meilleure situation, tente de raconter les élections présidentielles de 2011. Comme le veut la démocratie, chacun doit donner sa voix ; ce procédé est pourtant loin d’être simple.
De quelle manière inciter les gens à voter sans qu’ils ne se sentent trompés ? Ou comment  donner de l’importance aux votations pour un peuple qui ne connaît pas ces pratiques ?
Je trouve que ce documentaire donne une bonne idée des difficultés d’instaurer une démocratie dans un pays où les gens n’y sont pas habitués. On a vraiment l’impression de se trouver au milieu des discussions, on sent le ton monter, on voit à quel point la violence arrive vite, surtout au milieu d’une foule.
J’aimerais souligner la belle présence de la caméra, très discrète d’un côté, mais sans essayer de se cacher. Par contre, la grande critique que je pourrais faire à ce film, c’est qu’il donne mal à la tête. La caméra bouge dans tous les sens et c’est très difficile de rester concentré sur l’histoire. Ce point est dommage, car il m’a empêché de profiter pleinement de ce beau reportage.

Lorette Sauvet, Collège Madame de Staël


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