mercredi 22 janvier 2014

22/01 CRITIQUES DE ANNE HOAREAU


White Shadow

NOAZ DESHE

Le drame s'impose dès le début, quand Alias, un jeune garçon albinos, assiste au meurtre -au massacre même- de son père. Sa mère prend donc la décision de le confier à son oncle, espérant ainsi lui offrir une meilleure vie, mais c'est chose vaine, car le petit Alias n'est à l'abri nul part : les organes des albinos sont en effet convoités par les guérisseurs. 
White Shadow paraît filmé comme un documentaire, dans le feu de l'action, ce qui donne une connotation particulièrement réaliste à l'histoire de ce petit garçon. Des plans insolites, poétiques aussi, offrent à cette fiction une esthétique très inédite qui m'a beaucoup plu. Il m'a fallu attendre la fin du film pour que le sens prenne forme dans mon esprit (mais c'est peut-être parce que je suis une quiche en anglais et qu'il n'était pas sous-titré en français...), mais le "bouquet final" en vaut la peine. White Shadow est un film très touchant, plein d'émotions, qui vaut vraiment la peine d'être vu. 

Anne Hoareau, collège Emilie Gourd




Char... The No Man's Island

SOURAV SARANGI

La construction du barrage Farakka, qui s'est achevé en 1975, a modifié le cours du Gange, créant un bout de terre, un semblant d'île à mi-chemin entre le Bangladesh et l'Inde, Char. Y vit Rubel et sa famille, qui tentent de survivre par la contrebande. Mais jusqu'à quand ?
Un documentaire plein de promesses, où des images plus belles les unes que les autres se succèdent, mais au final très décevant. Pourtant, ça commençait bien. La voix off est charismatique, vibrante d'émotions, les prises de vue sont à couper le souffle, et certains plans sont de vrais uppercuts, pourtant, je n'ai pas réussi à attraper le fil conducteur de ce documentaire. On se perd, tout se floute, on ne sait plus trop à quoi s'accrocher, quel chemin suivre. Certains passages ne sont pas nécessaires, presque trop intimes ou humiliants, sans servir le sujet. Je n'ai pas vraiment compris où est-ce qu'on voulait nous emmener.  Malgré tout, je souligne encore une fois la beauté esthétique du film, et l'intelligence du découpage. 


Anne Hoareau, collège Emilie Gourd

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